C’est terminé, déjà. C’est toujours un moment de vide après une course que l’on prépare depuis plusieurs mois, surtout quand on est pas un acharné des dossards comme c’est mon cas.
En effet, ne je suis pas un compétiteur né, je cours pour mon plaisir, face à moi-même, et mes courses annuelles sont plutôt rares.
Dernier objectif de l’année : le Marathon des Causses
Mais je les prépare d’autant plus, et les apprécie également.
Après mon « échec » sur l’Impérial Trail de Fontainebleau, autant vous dire que je n’étais pas très chaud pour partir à Millau sur le Festival des Templiers, et refaire 40km. Pourtant je m’étais entraîné, pourtant j’avais envie de venir découvrir ce festival ultra connu. Mais je n’avais pas, plus, envie de cette galère et ces crampes qui m’avaient pourri ma course durant près de 20 bornes.
Mais j’étais invité par Polar à faire parti de leur Team d’ambassadeurs, donc on ne fait pas la fine bouche dans ces moments là, on se motive, et ça repart. Après tout c’est une chance, il faut en profiter !
Finalement, 2 semaines après l’Impérial, l’envie est revenue, presque plus forte qu’avant, j’étais content et impatient d’y être. Après tout ce n’était qu’une grosse balade dans de superbes paysages (d’ailleurs je m’excuse par avance de la qualité de MES photos, pas mal de buée sur la lentille de l’iPhone, et la GoPro n’a pas pris les photos que je voulais…)…
En route pour le Festival des Templiers
Le jour J est enfin arrivé, et c’est gonflé à bloc que j’ai rejoins les membres de la Team Polar dans ce festival dont l’ambiance est juste énorme !
J’avais allégé mon programme les semaines précédentes, et surtout j’avais appliqué de nombreuses recettes pour éviter d’avoir des crampes, celles-ci m’ayant pourries ma dernière course et même certaines sorties (je reviendrais dessus rapidement).
J’avais un plan de course défini, l’idée était de ne pas partir trop vite, faire la première grosse ascension tranquillement et les 10km qui suivaient de la même manière, et arriver au ravito/barrière horaire en forme, et aviser ensuite. Oui, mon plan était limité, c’est pas trop mon genre de m’organiser !!!
Le matin passage par le village du trail, très sympa: on trouve les stands de pas mal de marques, et surtout de beaux trails qui donnent envie de voyager…courir pour voyager, ou voyager en courant, j’aime bien le concept !
Départ du Marathon des Causses
Midi, on se retrouve tous, sur la ligne de départ. Le stress monte, nous sommes juste devant, et dans une ambiance de folie le départ est donné: ça part à toute blinde, je me met de côté histoire de courir à mon rythme et ne pas me laisser entraîner.
3km de bitume avant la première ascension, comme prévu: ça monte sec, environ 500m je crois, avant d’arriver sur le plateau des Causses noires. Pas vraiment de vue une fois arrivé au sommet, mais des forêts de sapins. On arrive cependant au bout d’un moment sur les hauteurs des falaises et la vue devient juste fabuleuse : c’est magnifique, dommage que le temps ne soit pas top. Mais il ne pleut pas, encore.
Monter, descendre, monter…
Une dizaine de kilomètres à allure cool, avant la première descente, pourquoi redescendre tout ce qu’on vient de monter ? C’est ça le trail !
Le descente se fait bien, mais c’est assez frustrant de ne pas pouvoir avancer plus rapidement, ça glisse et les coureurs sont prudents…arrivée au ravito d’eau, au final pas d’arrêt, on repart direct dans la seconde ascension de la journée, encore 400/500m à grimper. On avance lentement, mais on avance. Toujours en sous-bois, on ne voit pas grand chose. Le second plateau sera néanmoins plus agréable que le premier, avec de jolies vues, des paysages plus variés, et 2 ravitos. Si le 1er est light avec juste des boissons, quelques Tucs et des cookies, le tout sous une belle averse, le second est juste génial: superbe, il est aussi bien rempli, avec des tartines de Rocquefort, et oui…et des crêpes, du chocolat, autant vous dire que je suis resté un petit moment.
Une fois ce ravito passé – certainement l’épreuve la plus difficile du Marathon des Causses – on redescend, et là bim, entorse (ou foulure, j’en sais rien, mais j’ai mal), la cheville a bien plié. Au bout de 10mn cependant, ça va mieux et je repars, tranquillement, et en faisant attention dans cette seconde descente très technique. C’est agréable, j’aime bien descendre, même si on est bloqué assez souvent, sans pouvoir doubler…
A peine arrivé en bas, on remonte, dernière fois de la journée normalement ! Pas mal d’embouteillages dans cette dernière montée avec des parties où il faut mettre les mains; ça n’avance pas et pour le coup je me sent bien, j’ai envie d’aller plus vite, mais je ne peux pas. Même chose dans la dernière descente, très technique mais moins pire que ce qu’on m’avait annoncé; j’ai envie d’accélérer, et d’ailleurs sur les derniers kilomètres je me lâche, il y a plus de place pour doubler, et sachant qu’on arrive plus besoin d’ s’économiser. Juste ne pas se planter dans une racine, ce serait con de se blesser juste à l’arrivée..
Finisher : l’arrivée, on est fier !
L’arrivée, justement : énorme ambiance ! Une foule qui applaudit chaque coureur, comme si on venait de remporter l’épreuve, c’est vraiment agréable, un moment inoubliable !
On récupère notre médaille, la veste de Finisher, puis c’est le dernier buffet Rocquefort ! Je me sent étonnamment bien, avec une énergie que je ne soupçonnais pas après avoir couru près de 40 km et avalé 1600m de dénivelé positif et négatif. J’ai envie de courir, j’ai envie de repartir, j’ai envie de refaire une course !
(et au passage, même si ça parait évident, je remercie Polar pour leur confiance, et pour l’excellente montre cardio/GPS M430 donc vous pouvez retrouver le test sur Carnets Nordiques).
Mais du calme, c’est le moment de se reposer, faire une pause sport, avant de repartir pour de nouvelles aventures. Je vous laisse avec ma vidéo de l’épreuve, même si j’ai rapidement posé la caméra pour prendre les bâtons :
merveilleux mon fils jean marc delaume fesai de la course oriantation ils afai larmer au batailon de joinville