J’attendais avec impatience la sortie prévue depuis quelques mois de Super Mario Run, première incursion du célèbre plombier de Nintendo sur smartphone. Frustré il est vrai en plus par l’indisponibilité de la Nintendo Classic Mini que je n’ai toujours pas réussi à me procurer. Grrr…
Nintendo avait jusqu’à maintenant toujours refusé de sortir de la console et c’est désormais chose faite, avec brio.
Mario Run est en effet un super jeu. Alors déjà, le côté « run » m’a interpelé, en tant que coureur, vous vous en doutez.
Sa particularité, et c’est là où on voit le génie de Nintendo, c’est qu’il n’y a qu’une seule action à faire, appuyer sur l’écran pour sauter. En appuyant plus ou moins longtemps, ou en réappuyant en saut, vous modifierez le type de saut.
Mais à part ça, le game play est d’une simplicité comme seuls savent le faire les concepteurs de jeux vidéo chez Nintendo.

La carte des 6 mondes, et le royaume
Le jeu se compose de 6 mondes de 4 plateaux + d’un plateau final avec le boss à tuer.
Comme d’habitude, Bowser a enlevé la princesse Peach et il vous faut aller la sauver.

Monde 1-1: ce petit moment de plaisir !
Le jeu est d’une simplicité enfantine, et on termine très (trop rapidement, c’est l’un des défauts du jeu) les niveaux qui s’enchaînent. Cependant, et c’est la tout l’intérêt du jeu, on y revient pour s’améliorer, en ramassant toutes les pièces d’une certaine couleur, ou en tuant le plus d’ennemis possible. Ce côté est assez intéressant, car on ne joue pas forcément pour finir le jeu (ce qui peut être fait vraiment trop rapidement).
Mario étant tout le temps en train de courir, ce n’est pas si simple que ça, surtout lorsque vous passez sous la pièce qu’il vous manque et qu’il vous faut tout refaire. C’est là où le jeu peut devenir vraiment difficile !

La variété des mondes qui restent cependant typiques de Mario
On trouve en plus du jeu classique avec les mondes à parcourir une partie duel dans laquelle on se retrouve face à quelqu’un pour parcourir un niveau, et collecter le plus de pièces possibles.
On peut aussi construire son royaume mais je vous avoue que pour l’instant je n’ai pas trop compris l’intérêt du truc.

Le mode spécial « défi » dans lequel vous vous battez avec un autre joueur
Le gros défaut de Mario Run, c’est qu’on soit obligé de jouer en étant connecté. Sérieusement, pour moi qui utilise beaucoup les transports et serais super content de passer un peu de temps avec le jeu, je me retrouve coincé de temps en temps car pas de connexion. Impossible de plus de jouer dans le métro. C’est pour des raisons de sécurité il paraît…
Le jeu coûte 9€99: vous pouvez tester les 3 premiers niveaux, puis passer à la caisse. Avec la qualité du jeu, je ne peux que vous inciter à payer cette somme dérisoire. Alors certes, on est loin des jeux à 99 centimes ou 5€, cependant la majorité de développeurs n’arrivent pas à vivre de leur travail, là on est quand même sur des prix plus justes et qui ne sont pas non plus assommants.
En conclusion, je suis vraiment content de retrouver Mario sur mon iPhone. N’ayant pas forcément le temps, ou la motivation, d’acheter une console portable, c’est vraiment agréable de pouvoir dégainer Mario Run pour passer le temps. Même si le jeu peut paraître cher de prime abord, et se termine trop facilement, l’intérêt est ailleurs. J’espère que ce n’est qu’un début, et je commence à rêver d’un Mario Kart mobile: ça aurait de la gueule non ?

On court, on saute, et on doit attraper le drapeau…