Ce week-end j’étais dans le Berry, dans la famille de Mdame Lapo. Perdu de chez perdu, dans le Berry plutôt profond, entre Châteauroux et la Châtre (ça vous parle?). Des champs, des bois et encore des champs. Des biches et des animaux. Des chasseurs à éviter, surtout quand vous partez courir le matin – je déteste toujours autant croiser des fusils prêts à tirer sur le moindre signe de vie aux alentours.
Entendre les balles autour de vous apporte un coup de stress, mais que voulez vous, en France les chasseurs sont Roi, et une minorité empêche une majorité de sortir à certaines périodes (car il y a régulièrement des accidents, ne pas l’oublier).
Bref, si l’on retirait ces foutus chasseurs, on lèverait les yeux un petit peu, et on observerait les couleurs de l’automne qui petit à petit s’installent. Le bleu du ciel apportant d’ailleurs un joyeux contraste. C’est chaque année et pourtant c’est toujours la même rengaine: c’est beau !
Oh les arbres sont encore bien vert, malgré les températures bien fraîches et les gelées des derniers jours, on pourrait presque se croire au printemps.
Mais par ci et par là, des robes rouges flamboyantes ou oranges nous rappellent que l’été est bel et bien terminé et que l’hiver va bientôt arriver, et il faut se couvrir un petit peu plus pour ne pas attraper froid. Pourtant, j’aimerais bien attraper quelques belles fraîcheurs cette année !
On est parti de la maison sur les bords de l’Indre, sur l’une des routes que j’emprunte régulièrement en courant (quand je ne cours pas dans les bois), en direction de Mers-sur-Indre, et d’où partent quelques itinéraires de rando.
Nous avons choisis la boucle de 8km, ambitieux avec les petits (même si j’avais le porte bébé pour le plus petit), et la possibilité de couper sur la fin pour réduire un peu la balade.
Et c’est parti pour deux heures de rando à travers les bois, un peu de dénivelé pour apprécier les paysages et admirer les charmes du Berry.
Mon grand a super bien marché, malgré le parcours plutôt « ennuyeux » (pour lui), qui préfère les monotraces et autres rochers à escalader. On a eu le droit à quelques « j’ai mal au jambes », « papa jpeux vraiment pu marcher », mais quand je lui demandais si dans ce cas il préférait passer la nuit dans la forêt tout seul avec les sangliers, il repartait d’un pas assuré. Les enfants sont formidables (Jacques, si tu m’entends…).
Bel endroit cependant, d’autres parcours plus longs partent du même endroit, c’est bien balisé, et nous y étions passé il y a quelques années, je me souviens de marécages que nous n’avons pas eu cette fois-ci…
Si l’envie vous prenait de venir vous promener dans le coin, voici les topos rando depuis Mers-sur-Indre.
Mais ce break automnale faisait du bien, dans le prochain article, c’est la fureur parisienne qui contrastera !