Et voilà, nous y sommes. Après vous avoir partagé mon training pour l’Hyrox de Bordeaux, après l’expérience acquise lors de l’Hyrox Paris, Bordeaux est enfin arrivé !
Objectif 1 : faire mieux que Paris (1h45), ce qui n’était pas gagné au vu de mes 2 dernières semaines (vacances sans sport, et bien malade…).
Objectif 2 : faire autour de 1h30.
En route pour l’Hyrox de Bordeaux. Pas pour boire du vin !
Nous sommes partis avec les copains de Metabolik Fontainebleau, notre salle de sport. Un logement trouvé juste à côté du parc des expo de Bordeaux, idéal pour ne pas avoir à se prendre la tête avec la logistique !
Nous sommes allés nous enregistrer la veille et récupérer les puces (ce qui aura son importance par la suite), et le soir ce fut pâtes et dodo tôt. Pas d’alcool, pas de grosse fiesta, on est des sportifs ou non, mais l’idée est de ne pas trahir et pourrir les efforts fournis par chacun lors de ces derniers mois.
Préparation pour l’Hyrox, de la chambre à l’ambiance
Horaire de passage le samedi, 11h30. Parfait, le temps de déjeuner, digérer, me préparer, y aller un peu en avance, m’échauffer. Pas de stress. Je prépare mon petit sac, hésite entre 2 tenues, ma gourde, quelques barres pour après, mes chaussures (j’hésite également entre mes Adidas Solar que j’avais déjà utilisées lors du précédent Hyrox et mes nouvelles Puma Liberate Nitro 2. Mais je n’ai pas encore couru énormément et elles sont légèrement trop grandes, donc je reste sur mes Adidas.
Il y a du monde lors de mon arrivée, et comme à Paris, l’ambiance est ouf : musique, speakers, c’est hyper motivant (même si le soir t’en a un peu marre…).
Quelques copains sont en train de passer, je les encourage avant d’aller me préparer, me mettre dans ma bulle, et passer à l’échauffement : étirements, étirements, et étirements pour préparer au mieux mon psoas douloureux. Un peu de skierg que je ne peux malheureusement jamais travailler, puis du rameur. Quelques jumpings jacks et squats, et le temps passe vite, c’est l’heure d’entrer dans le SAS.
Et là, c’est le drame. A 5mn de mon heure de départ, je me rends compte que dans ma non-précipitation et mon choix de couleur de t-shirt, j’ai oublié le principal : la puce…j’avoue être totalement découragé sur le coup, car j’ai peur de ne pouvoir prendre le départ. Pas le temps de retourner au camping, je ferais donc la course sans puce, en mode clandestin. Finalement l’important est de faire l’épreuve, même si je n’aurais pas le détail de mes performances. Oui, je suis un boulet !
Hyrox Bordeaux 2024, here we go !
11h30, l’organisation de l’Hyrox est une machine ultra bien huilée, c’est précis, le go est donné, et c’est parti pour 8km de course à pied agrémenté de petits workouts bien sympathiques !
Le problème qui m’avait coté 5mn de pénalité à Paris, c’est de compter les tours et ne pas en rater. Ici c’est assez simple finalement (après s’être bien triturés les méninges quand même), c’est passer 3 fois devant le « in » avant de rentrer. Et ne pas se tromper de workout, car si ils sont bien numérotés de 1 à 8, ils ne sont pas du tout dans le bon ordre. Et sans puce, impossible de voir ou aller, il faut donc être vigilant, ce qui n’est pas si simple que ça avec la fatigue qui s’accumule.
Le premier workout donne le là
Le premier kilomètre se fait assez vite, entre l’excitation et l’envie de bien faire, puis on arrive au 1er workout, 1000m de skierg à parcourir, sans entraînement car nous n’en avons pas à la salle…j’essaye de bien faire le mouvement avec pour objectif de rester sous les 5mn, si je suis un peu plus lent que mes compagnons de SAS, c’est seulement quelques secondes de perdues, et je repars pour le second kilomètre.
Les deux workouts de sled : on rentre dans le dur
Les 2 workouts suivants sont compliqués. Difficiles, crains. Il s’agit du sled.
On commence avec le push sled : 152kg à pousser sur 50m. Je me suis bien entraîné, mais c’est dur ! Je fais les 4 allers sans arrêter, mais prend une pause entre chaque. L’énergie est là, mais ça pompe, et repartir après n’est pas simple, même si ça va.
L’épreuve suivante, toujours au sled, est cette fois-ci le pull sled. 102kg à tirer, sur 50m également. Celle-ci est l’une des pires, et j’y passe bien plus de temps. Une fois terminé, je repars, content, mais on arrive à la quatrième épreuve, les burpees broad jump.
Les BBJ. Burpees Broad Jump.
80m de burpees à effectuer en sautant. Il faut s’économiser, et l’épreuve se passe bien mieux qu’à Paris. Je ne sais pas si je l’ai faite plus vite, mais j’en ressort bien moins épuisé et « traumatisé ». A ce moment là, j’ai effectué la moitié de l’épreuve, je suis sur 42mn environ, de bonnes bases pour faire moins de 1h30.
La moitié de l’épreuve est passé, l’heure du rameur et du farmer carry
Courir commence néanmoins à être plus difficile, et j’arrive à la 5ème épreuve, le rameur. L’idée est de faire autour de 4mn30, mettre un peu d’intensité sans me cramer. C’est un peu la récup avant le sprint final. Ca passe bien, je suis content de moi.
Ensuite, « mon » épreuve, le farmer carry. 2 kettlebells de 24kg à déplacer sur 200m. Je suis à l’aise, je « cours » (ou trottine), une petite pause très rapide aux 2/3 et je repars courir.
Il reste 2km, et les 2 workouts qui vont taper partout, et que je crains.
100m de lunges : on touche au but
100m de lunges avec 20kg : J’ai souffert, ça tire sur les jambes, et surtout le psoas. Il faut toucher le sol avec les genoux, c’est dur, mais petit pas par petits pas, j’avance, on arrive à la fin. Cette épreuve n’est pas rapide, et on la prend vraiment par un pas après l’autre.
Dernier run, c’est clairement difficile de repartir après les fentes, je ne suis pas sûr de courir vraiment, j’essaye quand même d’accélerer avant d’arriver à la dernière station, celle que je redoute le plus, qui m’avais paru un réel calvaire lors de l’Hyrox de Paris, les Wallballs.
L’enfer des wallballs
100 wallballs de 6kg à lancer sur une cible située à 3m de hauteur. Descendre sous la parallèle lors d’un squats, puis jeter la wallball. Je me suis entraîné avec 9kg afin d’avoir de la marge, mais qu’est-ce que c’est difficile. Le corps est fatigué, et je suis clairement moins fort du haut du corps. Enfin, je pense. Les squats passent bien, mais le jeter…si j’enchaîne par 25 au départ « unbroken », c’est ensuite par 10 et 5 que j’arrive, petit à petit à 60, 70, puis 80, 90…ma juge me motive, plus que 10 wallballs ! Là ou à Paris je terminais par 3 ou 4 max, j’arrive à terminer ces 10, et me précipite sur la ligne d’arrivée.
1h32mn 48.
13mn de moins qu’à Paris, et surtout un bien meilleur ressenti. Si les crampes n’étaient pas loin, j’ai bien moins subi que lors de mon premier Hyrox.
Ressenti final pour cet Hyrox
Je suis vraiment content de se second Hyrox. Si mon temps n’est pas exceptionnel, j’ai bien progressé par rapport à Paris. Outre la progression au niveau du temps, chaque workout s’est mieux passé. J’ai également essayé de perdre moins de temps dans la Rox zone (la zone entre le run et les workouts).
L’entraînement a payé, et je vais continuer sur cette voie : de la course compromise, du travail de force, et des workouts assez longs + des + courts et intenses.
Là ou je vais essayer de progresser, c’est finalement sur la course à pied. Aller plus vite, et progresser sur le 1000m. C’est clairement un axe sur lequel gagner du temps.
Rendez-vous à l’Hyrox Paris 2024 !