Avant que vous vous demandiez « pourquoi le semi de Châteauroux? », je vous répondrais: parce que j’y étais !
Objectif semi-marathon
Comme je l’avais expliqué dans l’un de mes derniers article, j’avais comme objectif de premier semi celui de Fontainebleau, début Avril: les Foulées Impériales, ça claque comme nom !
Je m’entraînais donc depuis le début de l’année pour accroitre ma vitesse, et être prêt le 8 avril pour ces 21 et quelques kilomètres, afin de les faire en un temps raisonnable. Courant lentement, je n’avais pas envie de le faire en 2h15, même si il est toujours difficile d’annoncer un temps, ne sachant jamais comme sera le parcours et le jour J.
Intégré dans mon plan d’entraînement semi
Mais pour en revenir à nos moutons, du Berry, nous allions passer le week-end chez les parents de Mdame Lapo, et comme le semi de Châteauroux se déroulait le dimanche matin, au lieu de faire une sortie longue du côté de la campagne, j’allais enfiler un premier dossard sur route. Histoire d’avoir un temps de référence, sans trop forcer, avec l’idée de l’améliorer lors des Foulées Impériales.
De plus, je me suis bien entraîné ces dernières semaines et je n’ai pas intégré de période d’affûtage, de même je n’ai pas fait gaffe à mon alimentation, j’arrive donc légèrement fatigué. (vous les voyez les cernes ?)
Premier semi-marathon, à Châteauroux
J’étais allé le samedi chercher mon dossard contre la modique somme de 12€ là où serait donné le départ le dimanche matin, histoire de repérer un peu les lieux, et j’avais ensuite soigneusement préparé mes affaires, pour partir l’esprit tranquille et ne pas gamberger la nuit. Bon, pour 21km, pas trop de stress il faut dire: juste bien prévoir les vêtements techniques de running, car ils prévoyaient -6° deux jours avant, et finalement les dernières prévisions étaient plus positives, donc ne pas trop se couvrir, mais ne pas négliger non plus l’air qui risquait d’être un peu frais…
Semi-marathon de Châteauroux : the race !
Le dimanche matin, je fus réveillé par les petits assez tôt, ce qui m’a permis d’aller déjeuner tranquillement. Je cours de temps à autre à jeun, donc j’avais juste prévu un petit dej qu’il me restait chez Overstim’s, la crème Sportdej au chocolat et noisettes: de la poudre que l’on mélange avec de l’eau. Très rapide à préparer et plutôt bon ! C’est fait pour être digéré très rapidement, et apporter de l’énergie ! Et franchement, c’était bon, et ça m’a évité de partir le ventre vide !
S’échauffer avant le semi
Vers 9h, je pars donc rejoindre le stade, pour avoir une place de parking, avoir le temps de donner mes affaires à la consigne, faire le pipi de la peur, et m’échauffer.
Alors je ne m’échauffe jamais, car je n’ai pas l’habitude de courir vite, cependant il y a une piste et tout le monde le fait, donc, c’est sans aucune personnalité que je suis les autres coureurs pour m’échauffer et avoir l’air sérieux. Bon et surtout, ça permet de partir de manière plus sereine, les courses ayant tendance à souvent partir assez vite, autant ne pas se faire un claquage, ce serait bête…
Ah oui, je n’ai pas parlé du temps: il faut frais, mais ça va. 4°, gris, pas de vent, le temps parfait je trouve. J’ai mis ma tenue d’hiver Gore Wear, qui est assez polyvalente pour ce type de temps (idéale entre -10 et + 5°), et confortable. Je sais que si il fait froid je serais bien, et si le temps est plus chaud ça restera raisonnable, elle reste agréable même quand on transpire ! Je rajoute pour coupe vent Odlo que je porte depuis des mois lors de chaque sortie; hyper léger, respirant, mais protégeant du vent. Mon bonnet de chez Odlo également, et comme chaussures mes Skechers Go Run 4 qui affichent un peu plus de 600km, mais que j’aime beaucoup, car elles sont légères et dynamiques !
Départ du semi-marathon !
10h, le départ est donné, et les 300 participants s’élancent depuis le stade pour 21km, sur un parcours avec une partie en aller/retour et une petite boucle dans la forêt. L‘ambiance est plutôt sympa mais studieuse: beaucoup de groupes de personnes se connaissant, de clubs, locaux. Je vois pleins de berrichons, avec les maillots de leurs clubs. Le niveau est assez homogène, car si quelques-uns partent bien vite, après ça ne s’étire que lentement, et je me cale au milieu, tel un militant du Modem, et je pars sur le rythme que j’ai défini sur ma Fenix 5: entre 4.30mn/km et 5.15mn/km, l’objectif étant de terminer entre 1h50 et 2h grand max.
Courir à 5mn/km
Pas grand chose à regarder, le paysage est plutôt monotone, et je me rend compte que sur un semi, on pense à sa foulée plutôt qu’aux paysages, grosse différence avec le trail. C’est plat, ça avance, c’est de l’athlétisme. On sait où on va, il suffit de regarder son kilométrage. Je me cale sur un rythme autour de 5mn du kilomètre, et je passe le 10k juste sous les 50mn, ce qui est mon record. Je suis déjà content.
J’essaye de rester sur les 5mn du km, cependant, au km 13 j’ai une petite baisse de rythme. Je n’ai pas pris d’eau (enfin si, une gourde mise dans ma ceinture mais j’ai la flemme de la sortir). J’essaye de boire aux ravitos qui sont tous les 5km, cependant c’est con, mais je n’ai pas envie de perdre du temps, donc je bois quelques gorgées à l’arrache. Pas bien.
La baisse de rythme: tenir pour une arrivée sous les 1h50
J’ai un ou deux kilomètres un peu plus difficiles entre les 11ème et 13ème km, ce qui se ressent sur mon rythme. Je ne ferais pas toute la course à 5mn/km. Ensuite à nouveau une baisse de rythme au 17ème km, mais j’essaye de relancer pour rester autour du 5mn/km.
Les 2/3 derniers kilomètres sont un peu plus difficiles. Je ne suis pas dans le rouge, mais je ne suis pas non plus en mode footing, ça commence à fatiguer et j’ai hâte d’arriver.
Arrivée du semi-marathon de Châteauroux : 1h47
Nous arrivons enfin au Poinçonnet, le village juste à la sortie du stade. Quelques personnes sur les abords des routes encouragent leurs champions. Moi personne me regarde, c’est bien différent du Marathon des Causses où j’avais l’impression d’arriver en héros !
Bref, on approche du stade, mais la fin est d’une longueuuuuuuur ! Il faut refaire le tour du stade, par où nous sommes passés au départ (oui on tourne autour avant de partir, et idem au retour), puis là où je pensais arriver, on fait un dernier tour de piste, sous les acclamations, euh non, on termine la course !
1h47mn, je suis content de ce premier semi-marathon.
Sans avoir été dans le dur, sans période d’affûtage et avoir fait attention à mon alimentation (mangé un énorme burger 2 jours avant, et pas mal mangé en famille la veille), je me dis que je peux faire mieux début avril, à domicile. Cependant, si je n’ai pas été dans le dur, je ne suis pas sûr non plus de pouvoir aller beaucoup plus vite…on verra bien, en attendant l’entraînement va continuer, avec plus de travail au rythme semi, voir un peu plus rapide, toujours de l’endurance car mine de rien j’ai l’impression d’avoir bien progressé de ce côté là. Cette semaine est une semaine de récup, beaucoup d’éléctrostimulation avec mon Compex, j’aurais fait 2 sorties pour une vingtaine de bornes, on reprend les choses sérieuses la semaine prochaine !
Mon avis sur le semi-marathon de Châteauroux
N’ayant pas d’expérience sur les semis et courses sur route, mon avis doit être pris avec du recul ! Je ne suis pas un grand compétiteur et je n’ai fait que des trails jusqu’à maintenant !
Sur le semi de Châteauroux en lui-même, j’ai bien aimé la partie en forêt, et les passages dans le village était sympa. Cependant c’est dommage de faire uniquement un aller/retour, c’est assez monotone, et j’aurais préféré un parcours type boucle.
Le semi, c’est bien différent du trail, car on est là pour performer, il n’y a pas cette notion de découverte, d’aventure qu’il peut y avoir en trail…l’orga était sinon très sympa, et à l’arrivée on a eu un petit panier avec quelques produits régionaux, bien sympa !
Et toi, c’était comment ta première course ?