J’ai attendu le dernier moment, mais des fois, il faut se rendre à l’évidence…
Depuis cet hiver (enfin maintenant l’hiver dernier), je la traine cette douleur à l’adducteur gauche. Elle s’est même éparpillée à la symphise pubienne (partie de mon corps que j’ai découverte ces derniers mois). Pas une douleur méchante, mais une toujours présente. Une sale amie qui ne te lâche pas.
Elle était là lors de l’Hyrox de Bordeaux, même si je pensais être sur la fin, car je n’avais pas eu si mal que ça. Mais après l’Hyrox, sans repos de ma part, grosse connerie, elle est revenue plus forte, accompagnée d’une douleur aungenoux bien présente.
Médecin du sport, pubalgie et tendinopathie rotulienne, la totale. Kiné, chaque jour du renforcement, des étirements, ça allait bien passer non ?
Non.
On continue, on recommence, médecin du sport, kiné, renforcement et étirements. IRM, désinsertion de l’adducteur gauche et arthropathie pubienne. Il va falloir te calmer me fâche ma kiné.
On allège donc l’entrainement, on est mi-juillet. Une dizaine de jours de repos, aucun sport, rien nana début aout. Cette satanée douleur ne disparait pas. Reprise mi-aout, du vélo, des kettlebells, pas de run, pas de sauts. Mi-juillet, dernière fois que j’ai couru. Ça ne m’était jamais arrivé depuis que je cours, depuis une dizaine d’années.
Plus de sauts, arrêter le sled, arrêter ce qui tire les abdos, arrêter de soulever des charges lourdes…revoir les trainings, réduire les intensités, en espérant que ça ira mieux à la rentrée, après tout l’Hyrox Paris 2 est mi-novembre.
Après mes 3 semaines de vacances et 5 semaines sans courir, la douleur est toujours là. Le médecin du sport me prescrit une infiltration à l’adducteur, et là, miracle, plus de douleurs. Ça me fait bizarre de ne plus rien sentir, de ne plus sentir cet adducteur dès que je rentre dans ma voiture, dès que je bouge en fait.
Je continue le renforcement et les étirements, chaque semaine chez ma kiné, chaque jour chez moi, 30 à 40mn de soins tout seul. En vrai j’en ai marre. Cette pause douleur ne dure que 2 semaines, puis elle revient, insidieuse…
Moins d’intensité, du stress, pas le moral, quelques kilos se rajoutent à ça. Cercle vicieux, c’est la déprime automnale.
Ne rien lâcher, continuer, début octobre était ma limite pour l’Hyrox. Après une grosse semaine d’anti-inflammatoires où la douleur à disparu, elle revient doucement, mais moins forte.
Chaque diminution de son intensité est une petite victoire.
Mais je ne vais pas prendre de risque, tant pis pour cet Hyrox parisien, il y en aura d’autres. Mon unique objectif, me sortir de cette blessure de merde !
En parallèle à ma routine pubalgie, j’ai débuté une programmation de renforcement générale, pour optimiser mon équilibre postural, mon gainage et ma stabilité, pour prévenir les blessures, et pourquoi pas en finir avec cette pubalgie…
Début novembre, je commence à aller mieux, la symphise n’est plus douloureuse, c’est déjà un grand pas. L’adducteur le reste, mais un peu moins. Il ne faut pas gâcher ces maigres améliorations, donc je n’augmente pas l’intensité et les charges de mon renfo spécifique.
Mais je commence à me (re)faire plaisir en réintégrant des burpees (qui ne me font pas mal), des thrusters, du vélo avec intensité.
Alors que l’Hyrox de Paris est passé, et l’envie d’en être, voilà que de présente l’Hyrox Paris Grand-Palais.
La douleur a quasiment disparue, le forme revient. L’intensité également, et j’ai repris la course doucement.
Et là, bam. Mi-novembre, la pause aura été courte. Le Genou. Petit à petit une légère douleur qui se termine pas une semaine à boiter. Mon corps me lâche, et j’avoue commencer à en avoir marre.
Avril 2024, Grand-Palais, serais-je enfin réparé ? Et en mesure de courir et faire un Hyrox? J’avoue commencer à me décourager, retour à la case départ, juste une nouvelle blessure…