3 semaines après mon premier semi-marathon, que j’avais effectué à Châteauroux, et qui s’était plutôt bien passé – au delà de mes espérances – se déroulait début avril les Foulées Impériales, semi-marathon de Fontainebleau, épreuve pour laquelle je me prépare depuis quelques temps maintenant.
3 mois de préparation pour le semi-marathon
J’avais ainsi programmé trois blocs de 3 semaines d’entraînement avec 30 à 40km de course à pieds à allures différentes (fractionnés, allure semi, endurance…), de la musculation spécifique (gainage, PPG…), pour une semaine de repos.
Ayant mis 1h47 sans trop forcer ni avoir mal le lendemain, il y a 3 semaines, sans non plus avoir fait de semaine d’affûtage, je visais à Fontainebleau bien évidemment un temps au moins égal, avec 1h45 comme objectif, soit 5mn/km.
Largement atteignable, en plus à domicile, tout était réuni pour que j’explose pour RP (bon, il n’y en avait qu’un seul…).
« Mais », il y a un « mais ».
J’ai complètement raté ma course.
Récit du semi-marathon de Fontainebleau
Celle-ci se déroulait à 16h, horaire plutôt inhabituel. J’étais plutôt content au départ (quand j’ai su pour l’horaire, pas le jour de la course), même si je me suis rendu compte que ce n’était pas idéal, car tu sors à peine de ton repas de midi, et difficile un dimanche midi de manger spécial diététique, surtout en famille.
Je suis arrivé une petite heure avant le départ, mais j’ai mis du temps pour me garer, aucune place et d’endroit prévu pour les 2000 coureurs (il n’y avait pas que le semi ce week-end là), je me suis donc retrouvé dans un parking Vinci, et je m’en suis donc tiré pour 8€ de parking…
Ensuite il a fallu trouver des toilettes pour le pipi de la peur, et là, 3 toilettes avaient été mises à dispo de tout ce monde, autant vous dire que j’ai dû attendre 20mn, et être prêt juste 5mn avant le départ.
Mais bon, il faisait entre beau et gris, plus chaud que les jours précédents, mais cela faisait du bien.
Petit échauffement rapide, j’ai prévu de partir entre 4mn45 et 5mn du kilomètre, donc j’espère être bien chaud. Mais manque de temps, tant pis, je pars, et on verra.
Le départ est donné, et nous partons vite, – de 4mn30 sur le premier kilomètre, je me sent bien.
Km 3, j’ai déjà ralenti la voilure, mais je suis hors forme. HS. Naze. Je ralentis, en me disant que je suis parti trop vite, mais que nous n’en sommes qu’au début, et ça devrait aller mieux par la suite. Cependant, je ne fais que ralentir, et au bout de 5km, je n’en peux plus. Aucun jus, aucune envie, j’ai envie d’arrêter.
Il reste 16km.
Le parcours: passage rapide dans Fontainebleau, puis c’est dans les jardins du Château de Napoléon que ça se passe. 3 boucles, le long du canal, de grandes lignes droites. D’un ennui. J’ai trouvé le parcours vraiment monotone, heureusement l’ambiance était top.
De nombreuses personnes sur le parcours, à encourager leurs proches. Beaucoup de locaux qui courent, et même si on ne m’encourage pas, ça booste quand même. Les bénévoles sont également au top, et donnent eau, bouteilles, éponges humides à chaque passage aux ravitos, ça rebooste le temps de quelques minutes.
Les lignes droite s’enchaînent, à un rythme que je trouve lent. Je m’ennuie, je ne me sent pas bien. J’ai des douleurs gastriques, au pied, à des muscles, j’en ai marre aussi.
Cette course est un calvaire, et c’est là qu’on se dit que 21km, c’est quand même long…les lignes sont toujours droites et interminables, et ne s’arrêtent pas. Seul le dernier tour nous apporte un léger changement avec un passage derrière le Château, mais on retrouve bien vite nos lignes droites le long du canal.
Bref, petit à petit, l’arrivée se rapproche, et sur les derniers kilomètres ça commence à aller mieux; certainement le fait de me dire que je vais enfin terminer.
Je termine le troisième tour, arrive dans la ville, et je vois la place se rapprocher, j’accélère très légèrement. Je passe sous l’arche, sous les vivas du public. Non, en fait tout le monde s’en fout de mon arrivée, mais j’arrive, et je suis content. 1h57, soit 10mn de plus qu’il y a 3 semaines. Échec.
Mais la course est terminée, je passe au ravito manger un super bon cake, quelques fruits secs, boire, avant de rentrer, après m’être acquitté des 8€ de parking…
Bilan de ce second semi qui aurait dû être mon premier
Une journée sans, un parcours qui ne m’a pas emballé du tout, j’aurais préféré faire le tour de la ville, passer dans les rues, mais pas faire trois fois le tour du parc et ses interminables lignes droites. De même niveau organisation, assez sous dimensionné j’ai trouvé (les toilettes…), et aucun accueil de prévu pour les automobilistes, ce qui augmente pas mal le coût de la journée, ainsi que le stress quand tu ne connais pas la ville !
Bravo sinon aux bénévoles, et à l’ambiance plutôt sympa !
Les raisons de cet échec ?
Peut-être aucune, un jour sans, ça arrive. Peut-être aussi que j’ai mal géré la récup après le semi de Châteauroux. En effet, 3 jours après je recourais, car je me sentais en forme, mais c’est plus d’une semaine après que j’ai eu un gros coup de mou qui m’a bien stoppé durant une semaine.
Peut-être également que mon régime alimentaire n’est pas parfait, pas au top, et qu’il faut vraiment que je fasse un (gros) effort de ce côté là. Perdre déjà un peu de poids (2 à 3kg), et faire attention les jours voir semaines précédents les épreuves. Et puis bon, je ne suis pas fan des courses sur route, c’est sympa pour ce jauger, mais je préfère largement courir en forêt et participer à des trails, plus longs, où c’est plus l’aventure…
Matos utilisé pour le semi-marathon :
T-shirt Cimalp Cyclone, Short de compression & surshort Compressport, manchons de compression R2 Compressport, chaussures Skechers Performance Go Run 4, sac Fitly.